Chambre 12 - hôtel *

Elle qui avait fuit son ancienne pension, elle se retrouvait maintenant dans la ville de Kietsu, un endroit auquel elle commençait à s'attacher. Elle n'avait pas beaucoup d'argent en poche et c'est pour ça qu'elle avait choisi de se prendre une chambre dans le plus miteux hôtel de la ville, hôtel qui ne méritait même pas son unique étoile tellement l'endroit était sale, bruyant et triste. Mais bon, au moins elle avait un endroit où passer la nuit et personne n'avait râler sur le fait qu'elle emmenait un rat (Kika) avec elle.

Épuisée d'un long voyage qui avait duré plusieurs semaines, elle décida de se poser sur le rebord de son lit en caressant sa ratte, le temps de faire le point. Elle pensa alors à sa vie actuelle... Ses parents étaient morts, sa tante (l'unique famille qui lui restait) la haïssait et elle n'avait aucun ami. Elle avait quitté l'école à 16 ans et du coup, n'avait aucun diplôme et aucune expérience dans un quelconque domaine...
Avec l'argent qui lui restait, elle pourrait encore manger et loger ici pendant 3 jours, sans compter qu'il lui fallait de nouveaux vêtements. Elle décida que dès demain, elle allait chercher un travail pour avoir de quoi survivre. Même s'il fallait nettoyer des toilettes, il fallait à tout prix qu'elle gagne de l'argent.

Le sommeil commençait à venir, aussi elle décida de se mettre en sous-vêtements (elle n'avait pas de pyjama ou de chemise de nuit dans ses bagages) et de directement aller se coucher. Malgrés les ivrognes et les prostituées qui faisaient un bouccan incroyable dans le couloir, elle s'endormi rapidemment. Aux environ de 3 heures du matin, on entendit le cri d'une femme sauf que cette fois, ce n'était pas un cri comme ceux qui avaient retenti jusqu'à maintenant, c'était un cri d'angoisse...

Clac... Clac... Clac...

On n'entendait que ses talons sur les petits pavés sales de la ruelle. Sara marchait depuis une bonne heure. De temps à autre, un autre bruit surgissait de nulle part, d'un coin sombre à gauche, derrière elle ou au loin... Ce quartier était lugubre et pauvre mais Sara avait déjà vu bien pire, dans d'autres villes où elle était allée. Mais même si elle avait l'habitude, la peur tenaillait son ventre et elle se tenait fermement sur ses gardes. Il n'était pas question de se faire voler son sac, avec le peu d'argent qu'elle avait sur elle. Il fallait qu'elle rejoigne son appartement, qui était un peu plus loin que celui vers lequel elle marchait.

Et puis soudain, une ombre surgit à côté d'elle. Sara poussa un hurlement et fit un petit bon sur le côté. La prostituée qui était sortie d'une petite ruelle adjacente l'observa un instant incrédule, puis continua son chemin en haussant les épaules... Pfff, les gens parfois...

[C'est court mais jsavais pas quoi mettre pour introduire ce cri.]

[C'est pas grave, je me suis rendue compte trop tard (1 jours après) que mon début d'histoire était pas super ^^]

Gwendoline se leva et décida de sortir de sa chambre. Elle ne se sentait vraiment pas sûre dans cet endroit et quelque chose dans sa tête lui disait de rester dans sa chambre... Mais d'un autre côté, si elle n'allait pas voir d'où venait ce cri elle s'en voudrait sûrement. Alors elle se rhabilla rapidemment et sorti le plus discrètement possible pour ne pas risquer de se faire trop remarquer par les gens présents dans ce couloir en qui elle n'avait aucune confiance.

Elle descendit l'unique étage de cet hôtel puis sorti dans la rue, agrippant ses clefs de chambre. Si jamais elle se faisait attaquer, elles feraient office d'arme. Elle regarda autour d'elle et ne remarqua rien de spécial ; il y avait toujours les mêmes prostituées et quelques vendeurs de drogues dans les coins. Puis regardant mieux, elle remarqua quelqu'un, une femme, qui faisait intruse dans cette rue. Elle était très belle et portait des vêtements qui montraient qu'elle n'avait aucun problème financier [dis-moi si je me trompe dans la description]. Elle tenait son sac contre elle et marchait d'un pas pressé. Gwendoline s'arrêta un instant pour observer cette femme qui semblait être la perfection même, comme un ange venu de nulle part avec ses longues boucles blondes. C'était sûrement elle qui venait de pousser ce cri.

Gwendoline venait de se réveillée ; elle n'était ni coiffée, ni maquillée, ni lavée, ni bien habillée,etc. L'inconnue la prendrait sûrement pour un des nombreux drogués qu'il y avait dans la rue et fuirait mais il fallait que Gwendoline lui demande quand même :

- heu... Excusez-moi... Est-ce que c'est vous qui venez de crier ? Ca va... ?